Histoire de la Reconstitution
|
21 février 1928 : Orphelinat des fillesCe jour a été posée et bénite la pierre fondamentale de l'Orphelinat, à l'angle et la base du coin regardant le jardinet de l'Ouvroir par M. l'Abbé P. Vaillant, Vice-Doyen, Curé de la paroisse, en présence de Soeur Mayeur, supérieure et des Soeurs, filles de la Charité. Cette construction est appelée à remplacer l'Orphelinat situé rue de l'Hospice et détruit durant la guerre 1914+1918. Valeur de la construction à forfait : 333 000 F. Entrepreneurs
: M.M. Détré, Dupont, Dhallenes. |
||||||||||||||||||||||||||||||
15 avril 1928 : Pose et bénédiction de la première pierre de l'église St VaastUn temps maussade et pluvieux, inlassablement gris. Malgré tout, la ville se donne une tournure de fête. La rue principale par où doit passer Mgr Sansoone, administrateur du diocèse, le siège étant vacant, sont pavoisées aux couleurs nationales. C'est bien une fête de l'union de tous dans la foi qu'Estaires a voulu célébrer en resserrant autour de son Évêque les liens de belle fraternité, indispensables à la résurrection d'un pays. Malgré la pluie du matin, dès 2 heures, aux abords du presbytère où doivent se faire les présentations à Monseigneur, une foule considérable se presse. le soleil fit enfin son apparition. Alors, dans la vaste cour de l'école libre des filles, le Conseil Municipal, les sociétés se rassemblent autour de sa Grandeur. M. le Vice-Doyen présente à Monseigneur les diverses délégations et, dans une adresse toute pastorale, il expose les longs et méritoires travaux qui vont aujourd'hui, dans une cérémonie solennelle, avoir leur sanction. Puis le secrétaire de la fédération Catholique et du Comité Paroissial, M. Alfred Salomé, dans un superbe discours, assure Monseigneur du dévouement absolu des Catholiques et des membres de la Fédération. Le cortège : après la réponse pleine d'à-propos et de bonté du prélat, le cortège se forme. Aux sons des marches solennelles données par l'excellente musique municipale, tous les groupements gagnent l'emplacement de l'église. M. Watine, maire, y attend Monseigneur. Il lui présente l'hommage de vénération de ses administrés; ce discours répond si bien aux sentiments de la foule qu'elle éclate en applaudissements. Mgr répond avec une émotion manifeste et lui dit sa joie de présider à le résurrection du temple qui sera bientôt élevé à la gloire de Dieu. Puis ont lieu les imposantes cérémonies de la bénédiction. Les chants religieux alternent avec les oraisons du pontife. Les membres notoires de l'assemblée sont invités à sceller la pierre; Celle-ci porte en inscription le nom du prélat bénisseur et la date. C'est ensuite une marche triomphale vers l'église provisoire où un salut solennel est chanté par les demoiselles de l'Ouvroir st Joseph. N.B. Le matin, Mgr amené par l'auto de M. Pierre Lefranc, s'était rendu à l'Ouvroir où un superbe présent, travail délicat de l'Ouvroir, fut offert à Monseigneur, après chant et compliment. Discours de M. le Vice-Doyen (extraits choisis et
recopiés par l'abbé Vaillant) En effet, en 1918, à notre retour de l'exil, nous vîmes des blocs de maçonnerie de plusieurs mètres carrés, accumulés en un vrai chaos, sous la poussée de la mélinite. C'est avec respect, Monseigneur, qu'il faut fouler aux pieds, les 8 000 mètres cubes de cette terre creusée, retournée, travaillée; cette poussière faite de la moelle des Chrétiens ensevelis ici depuis près de 1000 ans, dans un vaste et profond cimetière. C'est sur ce terrain d'un maniement difficile, que vous êtes venu, Monseigneur, poser et bénir la pierre fondamentale d'une église nouvelle: pierre symbolique qui nous représente N.S. Jésus-Christ, maître et roi de toutes les nations, pierre angulaire de l'Église Catholique. L'heure attendue est enfin venue de rendre à Dieu une demeure digne de lui, digne de la chrétienne paroisse d'Estaires : sanctuaire capable de rappeler la splendeur de celui qu'avaient orné avec tant de talent et de goût les vénérés chanoines Ducroquet et Boedt et le pieux archiprêtre Catteau, si prématurément enlevé, alors qu'il se faisait un joie d'assister à cette fête.. . . Nous aimons à reconnaître, en cette entreprise, l'étude approfondie et le talent de nos architectes, Mrs Dumas, Brot et Moutier, qui ont vaincu une énorme difficulté, celle de garantir le futur bâtiment, par une assise de vrai roc, sur un banc de sable instable. Admirons aussi le travail patient d'un entrepreneur, M. Bossut de Roubaix, qui a trop bien fait ses preuves dans le voisinage, pour que nous puissions douter de l'exécution du monument si bien commencé . . . Cf le compte-rendu officiel |
||||||||||||||||||||||||||||||
22 avril 1928 : élections législativesM. Plichon : 787 |
||||||||||||||||||||||||||||||
19 septembre 1928 : achat du terrain Meurillon pour agrandir la cour de l'école des garçonsAprès tergiversations de 2à 3 ans, M. le Curé est
parvenu à solutionner cette question avec les neveux de M. l'abbé Meurillon,
lequel y mettait une opposition incompréhensible. Il fallut mettre 50 F du mètre
carré, somme énorme, mais la cour de l'école demandait ce sacrifice, vu son peu
d'étendue - 12 000 F d'achat et de frais. |
||||||||||||||||||||||||||||||
22 octobre : Élection pour le Conseil Général - Canton de Merville1er tour - ballottage
2ème tour
Élu : M. Auguste Watine Élu malgré un dévergondage de la part de Merville. IL faut
bien l'avouer, la dernière affiche n'était que trop vraie concernant l'inaction
du maire d'Estaires Relevé des registres de l'année 1928
|