Poules, canards et baudets ... d'Estaires

Chaque jeudi dès 6h , un petit marché fermier (volailles, lapins, beurre, oeufs et autres produits de la ferme)  se tient, face à l'église.

Autrefois, ce marché "aux bêtes" était le plus important de la région. Les acheteurs venaient des villes voisines mais aussi de la région lilloise et du bassin houiller et les prix qui y étaient pratiqués servaient de base aux achats de la région. Les races de volailles estairoises ajoutaient à sa renommée. 


Coq d'Estaires noir à camail doré
Photo Palgalli Estaires Club

La Poule d'Estaires

La poule d'Estaires dont la création remonte vers 1880 était une volaille très recherchée par les restaurateurs lillois pour sa chair savoureuse et par les éleveurs pour ses qualités de bonne pondeuse,  même en hiver.

Considérée comme disparue vers 1950, elle renaît depuis quelques années grâce à l'initiative de quelques éleveurs nordistes.

Le coq d'Estaires est un bel oiseau, fort rustique, son aspect général  dénote la vigueur et l’aptitude à la reproduction. Il donne souvent l’impression d’un vrai seigneur campagnard de fort bonne mine.

Poids : coq : 3,5 à 4kg ; poule : 2,5 à 3kg

Variétés : noire ; noire à camail doré ; noire à camail argenté.

Le Canard d'Estaires

Créé probablement à partir du canard de Pékin Américain, ce canard vivait sur les bords de la Lys, aux environs d'Estaires. Il est devenu très rare de nos jours.

Poids : canard : 2,5kg ; cane : 2kg

Son plumage est blanc, et le bec jaune orange foncé.

Le canard d’Estaires est fort, rustique, à chair fine, très précoce  et prolifique : la ponte est abondante, la croissance des canetons est rapide.

Des sites sur les races d'Estaires

Pour plus de détails et plus de photos, voir le Palgalli Estaires  Club : créé en 1999 pour aider à la recréation, à la sauvegarde, et au développement des races d'Estaires et  Animavia,  au chapitre des races régionales.

Le Baudet d'Estaires

Personne ne connaît exactement la race de notre baudet. Pourtant la robe velue de notre Aliboron  pose un doute. Viendrait-il du Poitou ? D'ailleurs, celui-ci est le seul à être officiellement qualifié de "Baudet", les autres ne sont que de vulgaires "ânes".

Quant au nom "Aliboron" , c'est La Fontaine qui s'en est servi pour désigner l'âne dans ses fables.
Savez-vous qu'un peintre, nommé BORONALI a connu un certain succès dans une galerie de Montmartre. Personne n'avait remarqué que ce nom était l'anagramme d'ALIBORON. Quelqu'un s'était amusé à lui tremper la queue dans de la peinture et à lui faire peindre ainsi une toile !