Dépendances et Seigneuries. |
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LE DOULIEU, dulcis locus Beatæ Mariæ.« La seigneurie de Douxlieu séante en West quartier, est une ancienne bannière de Flandre, laquelle par plusieurs siècles a esté possédée par ceux de Bailleul et y en jouissent encore à présent, et portent leur bannière armoriée de gueules à la croix d’argent. » (Recherches d’antiquité et noblesse.) Selon Duchesne (Maison de Montmorency), les seigneurs de Bailleul-Doulieu portaient de gueules au sautoir de vair. Au XVIe sièele, ils portaient de gueules au sautoir de vair, à la bordelure dentellée d’or, et criaient : BAILLEUL, BAILLEUL. |
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Vredius dit que les familles du Doulieu, de Bailleul et d’Antoing avaient des sépultures dans la chapelle de Covorde, là où s’éleva le couvent des Trinitaires, route du bois d’Estaires. Il semble avoir confondu avec la chapelle du Doulieu. Bauduin de Bailleul, est maréchal de Flandre en 1227. Bauduin de Bailleul, chevalier, maréchal de Flandre en 1259, a doté en 1250 la chapelle de Doulieu, fondée, en 1226, par Michel de Harnes, fief de l’abbaye de Chocques. Le transport de Flandre de 1317 mentionne à Nieppe les hôtes du seigneur de Doulieu ou Loeterste, fief mouvant de la cour de Bailleul. (Gueldorf.) Jean de Bailleul, maréchal de Flandre, seigneur de Loeterste et de Planques, épouse Catherine de Bailleul. Jeanne de Creguy, dame du Doulieu, fille d’Arnoulf, seigneur de Sains, épouse, en 1384, Pierre de Bailleul, maréchal de Flandre. Louis de Bailleul épouse Isabelle de Flandre. Pierre de Bailleul, maréchal de Flandre. Oudenhove en Steenwerck, jouissait du droit de confiscation, possédé par le seigneur de Doulieu en 1450. Judoc ou Josse de Bailleul, chevalier, en 1452, seigneur de Doulieu et de Steenwerck, conseiller, chambellan de Maximilien, sous-bailli en 1467 et bailli de Gand l’année suivante, épouse Adrienne de Halewin, dame de Borre. Il est tué par le peuple en 1476. D’après Salmon, c’est son frère Jean, général de la cuisine du duc, qui est alors mis à mort ; Josse serait devenu grand bailli en 1478. Josse, son second fils, épouse une de Ghistelles; Henri, son frère, Jeanne de Le Walle. Leurs sœurs : Marie est femme de Jean de Bonnières; Jossine, dame de Borre, est unie à Jean de Vier ; Marguerite est chanoinesse. Le 26 novembre 1512, l’empereur Maximilien et l’archiduc Charles autorisèrent la ville de Bailleul à faire à Charles de Bailleul-Doulieu un don de 120 livres pour subvenir aux frais de ses noces. Il épousait Jeanne de Clèves-Ravenstein. Il est gouverneur de Steenwerck et de Nieppe. Jeanne, sa sœur, épouse Charles de Saint-Omer, seigneur de Morbèque, gouverneur de la Motte-au-Bois. Jeanne épouse, en 1525, Jean de Hercelles, seigneur de Lillers ; puis en secondes noces Robert de Montmorency ; en troisièmes, Philippe d’Everstein. Sa sœur Anne est femme de Jean d’Estourmel, chevalier, seigneur de Vandeville, du Doulieu et de Steenwerck, maréchal de Flandre. Ce sont deux frères du nom de d’Estourmel qui, les premiers, atteignirent les remparts à la prise de Jérusalem. En récompense de ce fait, Godefroy de Bouillon remit à Gaston d’Estourmel une belle relique de la vraie Croix. Le 15 septembre 1577, « furent faites en l’église de Steenwerck en Flandre les vigilles des obsceques de feue noble dame Madame Anne d’Oignies, en son vivant deuxième femme à noble homme messire Jehan d’Estourmel.... » « Item marchoient les quatre quartiers : asçavoir Prant à dextre, Hove à senestre, puis Oignies à dextre et Coupigny à senestre, et après marchoit le grand blason à losange soutenu d’une angele. » Nous avons rencontré ce seigneur d’Estourmel parmi les chefs huguenots. Le castel du Doulieu a été pris et repris par les royalistes et les gueux. « Le 1er mai 1581, ceux d’Ypres, sous la conduite de Jacob Renche d’Armentières, s’emparent du château de Doulieu et empêchent les pillages des royalistes qui sortaient de Lille pour chercher du butin. » La vue du château du Doulieu dans la Flandria de Sanderus est dédiée à François de Ricourt. L’ouvrage nomme, comme seigneur de ce château, Robert d’Estourmel, baron du Doulieu. Un terrier de la baronnie de Doulieu en Estaires, appartenant à M. de Rocourt, a été fait par Pierre Hennion et Demarle, en 1644, comprenant les seigneuries de Doulieu-Plouyt, Doulieu-Waterlet, Doulieu-Berrault en Estaires et Steenwerck. La baronnie avec Berrault et Steenwerek contient 517 mesures 307 verges. Relevaient de Doulieu en Estaires les fiefs de Waterstrat ou Watentrat, avec justice vicomtière; la seigneurie de Pechoné, avec moulin à l’huile sur le Meterbèque près du pont d’Estaires, tenant au pavé allant à la Bretaigne, vers Estaires; le Robermès entre Estaires et Merville, seigneurie de 600 mesures, sur le chemin d’Estaires à Cassel, avec cinq arrière-fiefs et toute justice ; Doulieu-Plouyt, sur le chemin d’Estaires à Cassel.... A l’assemblée tenue à Bailleul en avril 1789, figuraient :
PONT D'ESTAIRES ET ROBERMETZLa seigneurie de Pont d’Estaires s’étendait sous Estaires et Steenwerck, et relevait en partie de la seigneurie de Bailleul. Hugues de Bailleul est commis à la défense du Pont d’Estaires en 1213. A la mort de Marguerite de Flandre en 1279, le comte Guy de Dampierre s’appropria, entre autres domaines, la seigneurie de Warneton, le bois de Nieppe, la seigneurie du Pont d’Estaires, lesquels, à la mort de Béatrix de Brabant, veuve du frère aîné de Guy qui les avait eus en douaire, revinrent définitivement à ce comte. 1322. Vendredi après Pâques closes, à Courtrai (18 avril), Robert de Flandre mande à son fils Robert de recevoir l’hommage de Jean de Haveskerque, chr. riv. de Watines, pour tous les fiefs situés en châtellenies de Cassel, Warneton et Pont d’Estaires qui avaient été remis audit comte, excepté le fief de Rubruce, acquis par Gille, père dudit Jehan et de Jehan de la Wastinne. (Chambre des comptes, Lille) En 1316, le comte de Béthune réclame du roi le Pont d’Estaires que se partageaient Warneton et Steenwerck. La seigneurie de Warneton avait à Estaires quelques rentes, deniers et avoine, environ 74 hectolitres 9 litres ; en frais d’avoine, 7 hectolitres 8 litres; en blé, 46 hectolitres 44 litres ; 81 chapons, 12 poules ; un impôt sur les oies (ou les abeilles), et un forage de quatre lots par tonneau de vin débité au Pont d’Estaires en deça de la Lys. En 1320, le Pont d’Estaires est donné à Robert, second fils du comte de Flandre. Dans les hommages faits à Robert, seigneur de Cassel, 1320, samedi après la St-Rémy, on voit :
Dans les fiefs que Fr. de Haveskerque tient des templiers :
Jehan d’Haveskerque avait en fief le Pont d’Estaîres en 1322. FIEFS EN ESTAIRES A MGR ROBERT DE FLANDRE1331. Simon de l’Aubiel tient un fief de Mgr Robert de Flandres, de 2 mesures, tenance du Pont d’Estaires, gisantes en la paroisse d’Estaires, tenant au manoir de Henri Wullart, et doit de relief « la value du fief une année, et hommage à son seigneur, et venir au plaid quand il en sera rémonsé.» Demoiselle Marie de la Nieppe tient en fief et Jehan Bierniers ses avoués, de Mgr Robert de Flandre, XXIII mesure, en Estaires à plein relief, avec foi et hommage et venir aux plaids.... Jehan li clercs tient en fief de Mgr Robert de Flandres I bonnier de terre, III ostes et XVI bourevas de brais, et doit ledit fief à Monseigneur, II sous et VI deniers par an de service et VI à Mgr Jehan de Bailleul, plein relief.... Masins de Bammes... en fief dont Pierre Buignes est bailli, IX mesures et demi. Jehan Fondreffle... I bonnier.... Gille de la Nieppe... XXI mesures et I quart..., Item, I bonnier de terre, XXX s. par an et I oste.... Item, 1/2 bonnier.... Pierre Buignes... XX sous de rente et un ostage. En 1337, Iolande de Cassel cède le Pont d’Estaires à Henri d’Antoing pour 200 livres de rentes sur la forêt de Nieppe. Cependant Fr. de Le Bièque, le 28 juillet 1363, rend pour la comtesse de Bar un compte de revenus sur le Pont d’Estaires, et il figure aussi dans le dénombrement des biens de Iolande en 1395. En 1386, Pierre de Watrelet est bailli du Pont d’Estaires pour Mgr le duc de Bar, et les échevins sont Pierre de Le Hauterne, Willaume Ansiel, Piètre Gallant, Jean du. Rieu, France le Castieker et France de Coussemaeker. (Archives du Nord.) 1562-1572. Reçu du prince d’Orange droits seigneuriaux de la vente de Stegerbrugghe (Pont d’Estaires) et Robermetz (fiefs tenus de la chambre légale de Flandre). 12 juillet 1606. Relief du Pont d’Estaires et Robermetz au profit de Philippe de Harnes et de Julienne de Mérode, en vertu de donation par Anne de Pallant... qui l’avait acquis de Guillaume de Nassau, prince d’Orange. 1620-1629. Reçu de Jean de Montmorency, comte d’Estaires, et Madeleine de Lens, droits seigneuriaux de l’acquisition par eux faite de la vicomté de Furnes, et, des tuteurs de Philippe de Harnes, comte d’Herlies, des seigneuries de Pont d’Estaires et Robermetz. Le Pont d’Estaires avait toute justice, haute, moyenne et basse, pouvant commettre un bailli, lieutenant bailli avec cour d’échevins et d’hommes de fiefs et autant de sergents qu’il fallait. Le banc de sept échevins connaissait de toutes causes civiles et criminelles, et les hommes de fiefs, des crimes et cas de haute justice. La terre ressortait immédiatement du conseil de Flandre et les coutumes étaient celles de Warneton. Robermetz avait un banc d’échevins. Le nom de Robert-mez, mez, semble signifier le manoir de Robert. Peut-être rappelle-t-il ces terres que Robert, fils aîné du comte de Flandre, donna à Jean de Haveskerque, avec droit de pâture et de prendre du bois au bois d’Estaires pour enclore sa motte de La Gorgue, terres gisantes au lieu qu’on appelle à la Tour, entre le bois d’Estaires, Bruce et le Materne, en échange desquelles Jean baillait à Robert, 25 livrées de terre à "Bernay et Robertines", entre Merville et Estaires, et avec d’autres terres, de là le Materne. Robermetz, avec Pont d’Estaires et Doulieu, relevait de Warneton. Dans l’accord de 1316 entre la France et la Flandre on lit : « Item, sur les surprises dont li cnens de Flandres s’est doluz et dens que li mestres des arbalétriers a faites à Warneton, Estainwart, le Pont d’Estaires, Robermetz, la Carnoye, etc. » Le compte de Fr. de Le Bièque pour Madame la comtesse de Bar, Toussaint 1361, signale : « rentes au denier, au jour de Toussaint... au quart de Noël... somme : 8 livres 5 sous. » Robermetz en Pont d’Estaires, d’après le transport de Flandre de 1517, contribuait pour 2 escalins 2 deniers sur la somme de 6 livres 10 escalins que Warneton devait pour les 1000 livres imposées sur la Flandre. Jean d’Estourmel, seigneur de Doulieu, possédait Robermetz sous Pont d’Estaires en 1567. Philippe de Montmorency hérite de Jean son père, et cède en 1687, en mourant, le Robermetz à son fils Eugène. Marie-Anne Schouteeten d’Herpes, dame de Robermetz et d’Ardennes, épouse, en 1695, Fr. de Créquy. Robertmetz sous Pont d’Estaires fut cédé à la France par le traité du 16 mai 1769 entre la France et la souveraine des Pays-Bas Autrichiens. En 1787, le grand Robermetz était à M. Gilles Pelard, de Lille. La seigneurie du Pont d’Estaires possédait 71 fiefs. Bon nombre de ces fiefs s’étendaient sous Steenwerck. Ceux sur Estaires étaient : 1e fief. Une seigneurie nommée Van der Mersch ou Lisker, s’étendant partie sur Estaires. Bailli et échevins comme tous les autres fiefs du Pont d’Estaires, ayant ensemble prééminence de justice. Un arrière-fief à plein relief et 22 autres servant au premier de Lisker, un sommier de 3 personnes, et un homme armé, plus des natifs. (?) 3e. Un fief à Fr. de Walentrat, fils de Jean chevalier, nommé seigneurie de Luntoke, grande en maison, fossé, cingles, jardins, etc. 11 banniers et une mesure, tenant de midi à la Lys, d’ouest à la rue tirante d’icelle rivière à la grande rue. Haute justice. 4e. Un fief au même, nommé Le Manoir, motte, drève... 610 verges. Haute et basse justice. 5e. Un fief de 10 bonniers : de l’est au manoir et à la Bombarderie, nord à la grande rue. Toute justice. 10 arrière-fiefs. 10e. Un fief nommé seigneurie de la Clite en Estaires, tenant au Busdick et à la seigneurie du Pont d’Estaires. Toute justice. 11e La seigneurie de Tourlont en Estaires. Toute justice. Terres tenant à la rue de Materne, midi à la seigneurie de Huithomel. 12e. Une pêcherie dans la Lys, depuis les poteries appartenant au château d’Estaires, jusqu’au Pont d’Estaires, sauf que le roy y peut mettre une fois l’an à traineller. 13e. Le fief de la Bourdelle (à Steenwerck ?). 14e. Un fief appelé la seigneurie de Madringhem, duquel sont tenus quatre arrière-fiefs en Estaires. 15e. Un fief nommé Le Bertigneul, midi à la Lys, nord à la rue du Pont d’Estaires à Bailleul. Toute justice. 16e. Un fief nommé la rue de la Bretaigne en Estaires, de 32 bonniers, en motte, fossés, maison, jardin, cingles... du midi à la Lys. 6 arrière-fiefs. Toute justice. 17e. Un fief nomme la seigneurie de Wastines, de 30 bonniers en Estaires, du couchant à la Meterbeque, midi à la cense de la Broyelle, tirant vers la chapelle de Harnes ou de Doulieu. 5 arrière-fiefs. Toute justice. Appartient à Henri de Cornehuyse. 25e. Un fief en Estaires, Brouck, proche le bois d’Estaires. 26e. Un fief voisin du précédent. 36e. Un fief, à Fr. de Roodes, à Estaires, dit seigneurie de Houck, nord à N.-D. la chapelle du Houck ruinée. 41e. La seigneurie Adame, à l’est, au chemin moulin Madame. (?) 47e. Un fief en Estaires, d’ouest à la Waterlant. 57e. Un fief nommé le Roymont, en Estaires, de 10 mesures vers la Broyelle, midi chemin de la rue croisée vers le pont de Bacquerot. 58e. Un fief de deux mesures en Estaires, courant de Materne. 59e et 60e. Fiefs en Estaires. 70e. Fief en Estaires, de trois mesures, tenant à la Hoyerstraete. LA BRAYELLELe 27 juillet 1589, Louise de Bachimont, abbesse d’Anay de l’ordre de Citeaux, fait un accord avec les échevins de Bailleul et d’Estaires au sujet des contributions de sa seigneurie de La Brayelle, sise partie sur Bailleul, partie sur Estaires. On y lit : 1. Les tenanciers de ladite dame de la paroisse d’Estaires pourront être taxés par lesdits d’Estaires pour dépens de paroisse, si comme réparacions d’église, entretenemens des pasteurs, chapelains, coûtre, musiciens, maître d’école, etc. 3. Entre dépens de paroisse seront compris les logements, passements et repassements des soldats qui surviendront en ladite paroisse d’Estaires. 8. Si ceux d’Estaires avaient dépens pour la châtellenie de Cassel, lesdit de la Bréelle n’y auraient à contribuer, encore que pour le même temps ils supportassent semblables dépens pour la châtellenie de Bailleul. 12. Seront de toutes parties les dépens dudit différent compensées; et quant aux vocations et salaires de nous, commissaires susdits, ensemble les dépens de bouche présentement faits par lesdits parties, lesdits d’Estaires paieront un quatrième, et le surplus se paiera par lesdits du métier de Bailleul et de la Bréelle, moitié par moitié.
Ainsi fait, appointié et accordé en ladite ville d’Estaires, par les députés desdites parties, scavoir : Dom Jean Jourdain, receveur et procureur de ladite dame demanderesse, Jean Hameron, bailli, Jean Meens, filius Sauwels, Gilles Svots, Mathieu Berton, tenanciers et manans de ladite terre et seigneurie de Bréelle ; assistés de Daniel Luepe, Jean Bariseel, Ghilain de Cuypre, échevins, Jean Van Hille, Mathieu Weesteen, Glius Willems, Jean Van Pouille, fils de Mathieu, notables du Westhouek dudit métier de Bailleul; assistés de Me Rober van der Brughe, avocat, Benoit de le Becque, avoué, Pierre Legillon, Abel Terchère, échevins dudit Estaires; assistés de Me Charles le Franchois, receveur et greffier principal dudit Estaires, requérant, etc. COUDECOOTELe 6 décembre 1514, rapport par Josse Van der Coornhuyse, mari de Jeanne Van der Lynde, du fief de Coudecoote en Estaires, contenant 11 bonniers 712 verges, enfermé par quatre rues, près le château du Doulieu. Le 10 août 1759, rapport... de la seigneurie vicomtière de Coudecoote en Estaires, échue à la dame S. de Langhe, dame d’Hoflande, par le trépas de Théodore de Langhe, seigneur de Balkelroot, dont le terrier de 46. o. 45. tient à la Wolfstraete et Pieterstraete et au chemin de Steenwerek. LA MORIANNESeigneurie vicomtière sous Estaires, emprunte les échevins de la seigneurie de Merris, WATERLEETUn état des chevaliers au service du comte de Flandre du XIIIe siècle montre : Watewliet a VII armures de fer pour X muis xXXXIX livres ; encore à, lui pour VII muis, XIII livres, IX sols, VI sols, VI deniers. On trouve un acte de vente de 1388 h Pierre de Watreleet : « Evrards li Chièvres et demoiselle Jeanne de Belleforière sa femme, fille de Jehan de Belleforière et de Marie de Nédonchelle, ont vendu à Pierre de Watreleet, fils Piéron, demeurant en la parroiche d’Estères, manoir tenant terres, fiefs et héritages qui furent feu demoiselle Marie Court Dent avec... jadis à demoiselle Marie de Nédonchelle, contenant ledit héritage XXVIII bonniers ou environ gisant en la parroiche d’Eslères. – Signé : J. Boit le Bailly, Tassart le comte et hommes ; Jehan de le Bretaigne, dit Masque; Robert de Watreleet, Gille dou Riez, Jacquemon dou Pont, Jehan le Clerc, le darrain jour de l’an LXXXVIII. » SEIGNEURS de WATERLEETJosse Van der Berghe épouse Catherine de Liektervelde. Josse Van der Berghe épouse Alix de Haveskerque. 1448. Josse de Berghes épouse Catherine de Bailleul. Charles de Blatrelet est bailli d’Estaires. Jean de Blatrelet. 159... Vander Berghe de Prat, vicomte de Waterleet, épouse Ghileine de Haveskerque, dame de Liektervelde. Maximilien de Berghe de Praet, capitaine d’une compagnie libre dans une expédition des Espagnols contre la ville de Clinde, est pris avec son enseigne Merkerke, 2 sergents, 77 soldats, et sont mis en liberté avant la fin du mois. A l’assemblée de la généralité à Estaires figure, en 1635, pour la seigneurie de Waterleet, Gille Pelizier, bailli. 1632-1633. (Chappuis...) 1650. Fr. de Haveskerque, vicomte de Watreleet, seigneur de Fermont, grand bailli de Bruges et du franc, épouse Jeanne de Maulde, fille de G. seigneur de Monsart, puis, en 1637, Hélène, fille de Englebert de Maes, président du conseil privé de Sa Majesté. En cette année 1637, bourgeois et manants de Watreleet concourent à la reconstruction de l’église d’Estaires. Eugène-Albert de Haveskerque. COCPUT3 novembre 1786, Rapport par Marie-Françoise-Hyacinthe Imbert
de la Basèque, et Anne, épouse de Jean-Guilain-Marie Bousquet de Beauval,
héritière de sa mère Marie-Barbe-Caroline de Massiet, décédée le 20
février 1785. |